To share, yes, but what?
Sharing, liking, forwarding… emptyness, narcicism, private jokes. Talking with my teen, who yet looks more than ever for the exchange with his parents, often supposes: « Look, Mom! Wouarf Wouarf Wouarf! » in front of an Ipod Touch screen that shows two guys farting. In short, I become myself, without wanting it, a Facebook link instead of engaging a conversation. A survey tells that the teens need to exist on social networks to built themselves by now, and not by opposing his parents anymore*.
OK. But after adolescence? Is there any excuse to remain sharing banalities ? « Look, I’m like you, I do everything just as everybody and I show it. » And so what? Share becomes the objective in itself, even if there is nothing to share. And me, it annoys me a bit to releave nothing, it even smells vaguely like a life blues. When brands have noticed how important to provide content is, we should all be less lazy and more imaginative. And remember, as we connect on the web for the 200th time of day, what Blaise Pascal (17th century) once said : “I’m sorry I wrote you such a long letter; I didn’t have time to write a short one.”
* Ipsos Health survey from 822 24 years old ans 807 teens 2012, Pfizer Foundation.
Je suis moi-même un relais Facebook.
Sharer, liker, forwarder, partager… du vide, du narcissisme, des private jokes. De la banalité. Parler avec son ado, qui pourtant recherche plus qu’avant les échanges avec ses parents, revient souvent à “Regarde, maman, wouarf wouarf wouarf!” devant un écran d’Ipod qui montre deux mecs péter. Bref, je relaie malgré moi du réseau social au lieu d’entamer une conversation. C’est que la capacité à se
mettre en scène dans les réseaux sociaux est critique pour s’affirmer aujourd’hui, là où autrefois l’ado se construisait en s’opposant à ses parents*.
Partager, oui mais quoi?
Mais passé l’adolescence? Quelle excuse valable pour ce partage continu de normalité ? Regardez, je suis comme vous, je fais tout comme tout le monde, et je le montre. Et après? Partager devient le but en soi, même s’il n’y a rien à partager. Et moi, ça m’emmerde un petit peu d’être le relais de rien; ça sent même vaguement le mal de vivre. A l’heure où même les marques comprennent que le contenu est essentiel, on devrait tous se montrer moins paresseux et plus imaginatifs. Et se souvenir, lors de notre 200ème connection web de la journée, de ce que disait Blaise Pascal au 17ème siècle : « Je vous écris une longue lettre parce que je n’ai pas le temps d’en écrire une courte ».
* Enquête Ipsos Santé auprès de 822 + de 24 et 807 ados dans le cadre du forum adolescences 2012 de la fondation Pfizer.