Campaign for the aged workers

 

 

 

Aujourd’hui, une femme de 50 ans est encore jeune et même épanouie. Un homme est plus actif que ne l’étaient ses parents ou ses grands-parents à son âge. Tous agissent et pensent d’ailleurs généralement en quadras et se voient aisément en forme jusqu’à 80 ans.

Les progrès de l’espérance de vie n’y sont pas étrangers : l’écart ne cesse de grandir entre âge perçu et âge réel. Dès lors, il paraît illogique qu’une personne perçue comme « jeune » et dynamique, qui s’occupe de ses petits-enfants et défie ses copains au tennis, apparaisse soudain « vieille » et diminuée dès qu’elle franchit la porte de son lieu de travail. En outre, quand on y réfléchit, comment trouver normal qu’un travailleur arrête de travailler pile au moment où il a acquis la plus grande expérience ?

« La valeur de l’âge a diminué à mesure que la force de l’âge s’améliorait » fait remarquer Rodolphe Delacroix (interview le Monde Economie de mai 2012*).

C’est comme si le monde du travail n’avait pas évolué au même rythme que la société.

Le problème des travailleurs âgés n’est d’ailleurs pas le problème des seuls travailleurs âgés. C’est toute la société qui doit se questionner avec bon sens, à l’heure où elle perçoit les limites de la consommation à outrance et du culte du jeunisme.

 

Le sujet est sensible. C’est quoi être « vieux » ? A quel âge se sent-on vieux ? Que veut-on faire des années qui nous restent ? Plus généralement, quelle place prendre dans la société passé 65 ans ?

Diverses mesures sont prises pour inciter les travailleurs à travailler plus longtemps (plus d’avantages si on prend sa pension après 60 ans, moins d’avantages si on part ou si on licencie en prépension, etc, etc.) mais elles n’influent pas sur les mentalités. Pas facile de sensibiliser les travailleurs (pas dupes) d’épanouissement par le travail et de complémentarité entre générations, alors que souvent le sujet a été abordé sous l’angle économique. Combler le trou de la sécurité sociale, payer les futures pensions, compenser le vieillissement de la population… Peu motivant (ni humain) d’être ramené, en tant que travailleur, à un coût, un profit ou un manque à gagner.

D’ailleurs, en dehors des considérations financières, on remarque en lisant les études sur les préjugés envers les travailleurs âgés qu’il n’y en a finalement pas tant que cela. Et que tous ne sont pas négatifs. Elles indiquent même que tout le monde trouve normal de travailler quel que soit son âge.

Les gens se rendent compte que c’est l’économie de marché qui a décidé pour leurs vies et ils refusent de continuer à l’accepter, surtout quand cela les désavantage. C’est pourquoi nous parlions de sujet sociétal. Il y a eu une surmédiatisation des préretraites et des points négatifs du travail à plus de 55 ans, mais les gens, au fond, se rendent compte que la discrimination des plus âgés au travail n’a pas de sens, qu’elle a été créée artificiellement.

Il faut réussir à séparer les faits inéluctables, comme ceux liés à l’évolution de la population, que tout le monde peut comprendre (et accepter), des décisions non réellement pensées pour améliorer la vie de tous.

Il est temps d’aborder ce vaste sujet sous un angle humain.

Nous recommandons un message crédible, juste, ancré dans la réalité, plutôt qu’un slogan publicitaire, forcément réducteur, qui ne fera pas le travail de sensibilisation. Proclamer « Les travailleurs âgés peuvent encore être actifs », comme si on « vendait » le concept de vieillesse ou de l’expérience irremplaçable, ne touchera personne.

Modifier l’image des travailleurs âgés étant un travail de longue haleine, cette campagne n’est qu’une première étape dont l’objectif est de conscientiser, d’inciter les publics cibles à se questionner (en insistant sur les 35-45 ans, les prochains futurs travailleurs âgés, qui seront sensibilisés à 50 ans et joueront alors un rôle actif dans le changement des comportements), de lancer le débat via une plateforme internet (ou forum d’échanges) et des médias grand public.

Comment interpeller ? Avec des questions et des réflexions de bon sens face auxquelles on ne peut que se dire : « Ben oui,

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au fond, tiens, pourquoi c’est comme ça ? C’est pas logique. »

Enfin, les mots sont importants. « Vieux », « âgés », « séniors » nous paraissent péjoratifs, stigmatisants, et avons plutôt parlé des + 50. Puisque l’on est dans les mots, de la même manière que, pour sensibiliser à la protection de l’environnement, la notion positive de développement durable a été inventée, pourquoi ne pas envisager une notion de travail durable ?

Notre campagne se décline de mi-septembre à mi-octobre 2012, puis de mi-novembre à mi-décembre en TV (média grand public par excellence), complété par deux annonces dans la presse quotidienne pour élargir la cible. En FR, NL et Al.

CREDITS. Annonceur: SPF Emploi, Ministre de l’Economie. Agency: 1kilo3. Stratégy & creation: Fred Van Hoof & Virginie Lepère. Production company: Lovo. Director: Hans Vercauter. Photographer: Fred van Hoof. Account : Didier Cloos.

 

 

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