Robinson, 10, asks me 1 euro in exchange for a « Black Game » poster. No doubt, children have fully assimilated marketing techniques. This is both scary and challenging: you will have to look further in the form and in the maturity of the communication. « Black Game » is a story the boy invented and has declined in game, lotto scratch cards, figurine, costumes … Merchandising Black Game shows that brands mean something to children. But also that they advertising expertise makes them more critical and demanding than their parents. Not fooled, they detect and reject any mismatch between the product and the message. Likely, they do not support either the brands that try to handle and appreciate very moderately to see themselves caricatured. Definitely exhausting, children also expect that we surprise them all the time.
Robinson, 10 ans, me demande 1€ en échange d’un poster « Black
Game ». Pas de doute, les
enfants ont parfaitement assimilé le marketing et ses techniques. C’est à la fois effrayant et motivant: il va falloir chercher plus loin dans la forme et dans la maturité de la communication.
Black Game. Le livre, la figurine, le jeu, les posters, les…
« Black Game » est une histoire qu’il a inventée et qu’il a décliné en jeu, cartes de loto à gratter, figurine, déguisements… Les produits dérivés de Black Game révèlent que les marques signifient quelque chose pour les enfants. Mais aussi que leur expertise publicitaire les rend plus critiques et exigeants que leurs parents. Pas dupes, ils décèlent et refusent toute inadéquation entre le produit et le message publicitaire. Susceptibles, ils ne supportent pas non plus les marques qui tentent de les manipuler et apprécient très moyennement de se voir caricaturés. Décidément épuisants, les enfants attendent en outre qu’on les surprennent tout le temps.